La biblioteca Marguerite Yourcenar de la Alianza Francesa de Manizales tiene como objetivo fortalecer su fondo y para eso adquiere diversos materiales literarios. En los siguientes artículos podrás descubrir algunos de éstos.

Septembre: La minute de la langue:  « Y’a pas le feu au lac »

Septembre: La minute de la langue: « Y’a pas le feu au lac »

Aujourd'hui on va découvrir l'expression: "Y’a pas le feu au lac " par Anna GONZALEZ SCHMIT. «Y’a pas le feu au lac», ou comme disent les suisses : «y’a pas le feu au laaaaac». Ça vient de l’expression «il n’y a pas le feu», qui signifie que ce n’est pas la peine de paniquer, on est pas pressés puisque rien ne brûle, il n’y a pas d’incendie. Mais les suisses, de suisse romande, ont rajouté « au lac » à cette expression en référence au lac Léman car ce lac est un des symboles de la suisse. Même quand elle est utilisée en dehors de la Suisse, cette expression est prononcée avec une inflexion traînante caractéristique de “l’accent suisse“. C’est une expression humoristique, à la fois par l’imitation de l’accent et parce que ça fait référence à une caractéristique suisse, celle d’être assez lents, de prendre leur temps. Même si l’expression est drôle à cause de l’incohérence d’un lac qui prend feu, elle a aussi un sens plus profond, parce que le Léman peut donner l’impression de “prendre feu“ au coucher du soleil quand il reflète les couleurs orangées du ciel. D’après une explication populaire, tant que le lac ne s’embrase pas, la journée n’est pas terminée, rien ne sert donc de se presser. C’était l’horloge naturelle pour les travailleurs des terres bordant le Léman. Par exemple, si tu es en train de te préparer pour sortir et ton mari est super stressé, il te presse et te demande de te dépêcher, tu peux lui dire : « Mais calme-toi, on a le temps, Y’a pas le feu au lac !» Musique (libre de droit): ©️ Talk to me by Jingle Punks.

Découvre la version Française de la Patasola

Découvre la version Française de la Patasola

La Patasola La Patasola, ou « la femme a un pied » ( Pata (jambe) sola (seule)), serait un personnage imaginaire, une des légendes du folklore colombien liée aux monstres féminins. Malgré les récits légendaires qui tournent autour du personnage, on raconte que la plupart des gens dans les campagnes de Colombie l’ont vu. On dit que sa vraie nature est celle d’une sorte de vampire féroce avec un grand appétit pour la chair et le sang humain, capable d’attaquer et de dévorer ses proies et de sucer le sang de ses victimes. Son apparence est terrifiante: cheveux enchevêtrés, grands yeux de fauve, grande bouche, énormes crocs. En Colombie, on dit que la légende de la Patasola vient d’une trahison amoureuse. L’histoire raconte qu’une femme extrêmement belle et séduisante, mariée à un paysan qui travaillait dur et s’absentait pour aller vendre les récoltes de son patron, etait visitée par celui ci et n’était pas indifférente à lui. Un jour, les voisins racontérent tout au mari. Le lendemain, le paysan dit à sa femme qu’il sortait pour vendre la récolte au village. Mais au lieu de ça, il se cacha. Il vit le propriétaire entrer chez lui, accueilli par de grands sourires de sa femme. Après avoir attendu quelques instants, le paysan trompé entra et trouva les amants enlacés dans lit conjugal. Rempli de rage, le paysan dégaina sa machette et dans sa fureur, se jeta sur son patron et lui trancha la tête. Sa femme voulait fuir mais le mari enragé, d’un coup de machette violent, lui coupa une jambe puis la tua. Le mari mit le feu à la ferme. il fut condamné à 2 ans de prison. Lorsaqu’il sortit de prison, il quitta la région en emmenant ses enfants avec lui. Le soir du départ des enfants et du son mari, l’âme de Patasola sautant difficilement sur une jambe se rendit à la ferme. Se rendant compte de l absence, elle se transforma d’une belle femme en un monstre horrible et diabolique envoyant des cris terrifiants. On raconte dans les campagnes en Colombie qu’au premier abord Patasola apparaît toujours sous les trait d’une belle femme, afin d’attirer les. Puis, elle les emmène dans les ténèbres de la forêt et là elle se transforme en une horrible femme aux yeux de feu, avec une bouche démesurée et des dents félines. Elle se jette alors sur sa victime et suce le sang et broie les os avec ses crocs. A la tombée de la nuit, elle disparaît avec sa proie. Depuis les gens, toujours dans les campagnes de Colombie, affirment avoir vu l’âme de la belle fermière sauter sur une jambe, dans les vallées, par les montagnes, par les sentiers et les routes, crachant du sang et poussant des cris pitoyables. On l’aurait signalée tantôt dans le département de Tolima, tantôt dans celui d’Antioquia. Il est vrai que la Patasola est capable de se déplacer rapidement et silencieusement, puisque bien peu de ses proies lui échappent. Que la légende soit fondée ou non, les épouses colombiennes recommandent à leur mari de ne jamais répondre aux appels des jeunes filles, surtout si elles sont cachées dans les buissons, on n’est jamais trop prudent…